Le Conseil suprême des forces armées égyptiennes a annoncé que le référendum sur les amendements constitutionnels proposés par une commission d'experts se tiendra début avril, les élections parlementaires au mois de juin et la présidentielle en août. Le Conseil suprême a réaffirmé aux jeunes de la coalition de la révolution du 25 janvier, lors de leur réunion, qu'il «comprend parfaitement les revendications de la révolution», assurant qu'«il passera le pouvoir à un président élu le premier octobre». Des centaines de manifestants ont poursuivi leur sit-in à l'intérieur du jardin de la place Tahrir, au Caire, pour exprimer leur attachement à la satisfaction de leurs revendications, notamment le départ du gouvernement de gestion des affaires courantes d'Ahmed Chafik. En réponse aux revendications de «la coalition des jeunes de la révolution» concernant l'abrogation de la Constitution et la création d'un comité chargé de l'élaboration d'une nouvelle Constitution, les membres du conseil ont indiqué que les amendements proposés ont mis en place un cadre qui garantit l'intégrité des élections présidentielles, soulignant que le remplacement total de la Constitution nécessite une période de plus d'une année et demie et que l'absence d'une Constitution entraverait l'application des textes de loi au sein de l'Etat.