Le président du Yémen, Ali Abdallah Saleh, a rejeté le plan de l'opposition pour son départ du pouvoir d'ici la fin de l'année malgré la pression de la rue qui a mobilisé des centaines de milliers de personnes dans le pays, dont plus de 100 000 à Sanaa, la capitale, où des affrontements auraient fait plusieurs morts. Ali Abdallah Saleh refuse de signer sa feuille de sortie du pouvoir avant 2013, le terme de son mandat en cours. Ensuite, il ne se représentera plus, c'est promis. Son fils non plus ne sera pas candidat, c'est juré. Ali Abdallah Saleh est même d'accord pour un dialogue national en vue de législatives qui pourraient voir la formation d'un gouvernement d'union nationale. Mais il ne cédera pas à la pression des manifestants qui, jour après jour et par centaines de milliers, demandent qu'il cède son fauteuil présidentiel d'ici la fin de l'année.