Dans vos éditions des 17, 18 et 21 février 2011, vous avez publié, sous la plume de Nouria Bourihane, trois articles intitulés «Les infractions d'Air Algérie», «Le torchon brûle entre les pilotes et la direction», «Les pilotes dénoncent la politique du deux poids, deux mesures», articles pour le moins mal informés, sinon malintentionnés, comme le confirme la demande d'informations adressée par vos services en date du 27 février 2011 à la cellule «communication» d'Air Algérie (...). Le pilote ainsi diffamé par votre journal réunissait toutes les conditions lui permettant d'exercer les privilèges attachés à ses licence et qualifications. La preuve en est qu'il ne fait l'objet d'aucun reproche, de quelque part que ce soit, et qu'il est en droit de demander réparation de cette médisance. S'agissant de l'emploi du personnel navigant, la réglementation en vigueur est suffisamment précise en ce qui concerne les droits et obligations de chacun. En l'occurrence, il n'appartient pas au premier responsable d'une entreprise de transport aérien de déroger en quoi que ce soit au dispositif réglementaire qui gouverne l'exercice des fonctions du personnel navigant. A ce propos, la limite d'âge associée aux fonctions de navigant est fixée à l'échelle internationale (Organisation de l'aviation civile internationale) et confirmée par décret exécutif. La prorogation de 60 à 65 ans de l'âge limite pour certaines fonctions est laissée à la libre appréciation de l'employeur (...). En raison du droit que le public a de connaître la vérité, le devoir du journaliste est de la respecter et donc de rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte. C'est pourquoi, usant de mon droit de réponse, je vous demande de publier cette lettre dans les formes prescrites par la loi. Le président-directeur général