Le siège de l'APC de Tizi Ghennif a été fermé durant les deux derniers jours de la semaine (mercredi et jeudi), a-t-on appris de sources locales, par des citoyens du village Ameddah. Ces derniers ont réclamé leur part de développement et dénoncé les conditions sociales dans lesquelles ils vivent depuis des années et ce face à «l'indifférence des autorités locales». Une plate-forme de revendications a été remise au P/APC de Tizi Ghennif. Les villageois demandent la réfection de la route menant à leur village, qui se trouve dans un état lamentable, la réhabilitation des conduites d'eau afin de raccorder tous les foyers et le règlement définitif du problème d'eau qui ne coule que rarement des robinets. En outre, les protestataires exigent le raccordement au gaz de ville, car selon eux, leur «village est parmi les plus hauts de la région». Le village Ameddah est dépourvu de toute infrastructure de loisirs, de culture ou de sport en faveur, notamment, des enfants et des jeunes. Le maire aurait promis, dans la rencontre qui a eu lieu dans l'après-midi de jeudi, d'étudier les doléances des villageois et d'essayer d'apporter le maximum de solutions à leurs problèmes quotidiens. «Faute de non prise en charge de nos revendications, d'autres actions ne sont pas à écarter», avertissent les villageois d'Ameddah.