Le manque de liquidité est devenu ces derniers temps un problème récurrent dont souffrent les postes et les banques. Il est à rappeler que les services de la poste ont connu ces derniers mois de graves manques de liquidités qui se sont fait davantage sentir suite aux émeutes de janvier qui ont obligé l'administration à prendre des dispositions draconiennes. Ainsi, les citoyens désirant retirer des montants importants dépassant les 20 000 DA, à partir d'un bureau de poste, doivent introduire une demande auprès du bureau de la poste centrale et patienter parfois plus de 3 jours. Une situation qui gêne considérablement les citoyens qui se plaignent régulièrement de cet état de fait qui n'a, à leurs yeux, que trop duré. A la nouvelle-ville Ali Mendjeli, à titre d'exemple, les responsables avouent que l'argent liquide tend à manquer, les caissières de leur côté affichent une certaine anxiété et beaucoup d'appréhensions, elles qui craignent en ces jours de pénurie d'argent un afflux important de citoyens. Difficile par la suite de contenter tout le monde. La présence d'un riverain venu effectuer un versement contribuera à détendre, un tant soit peu, l'atmosphère. A la nouvelle-ville Ali Mendjeli, il n'y aura vraisemblablement pas de problème en ce jour. Mais ce n'est nullement le cas des autres bureaux de poste de la ville où d'interminables queues se distinguent de loin. Des files d'attente interminables sont aperçues Sur un autre volet, il y a lieu de signaler que trois distributeurs destinés à approvisionner les usagers de la poste en billets de banque, situés à Massinissa, Zighoud Youcef et la nouvelle-ville Ali Mendjeli saccagés la nuit du 7 au 8 janvier et sont toujours hors service. Du côté des banques, la situation n'est guère aussi alarmante, c'est du moins ce que nous ont assuré des employés de Société Générale Algérie (SGA) agence de Sidi Mabrouk. Pour eux, il n'y a pas lieu de parler de manque d'argent dans leur établissement, les liquidités sont plus que disponibles, le reste n'est que spéculation, ont-ils déclaré. En attendant que la situation se débloque, les Constantinois prennent leur mal en patience et continuent à faire la queue en craignant une énième panne du système. Peu importe alors qu'il y ait du liquide ou non.