C'est à la faveur des contestations sociales enregistrées depuis le début de l'année en cours que le bureau du Conseil national économique et social (CNES) s'est réuni, la semaine dernière, en séance extraordinaire. «Au cours de cette séance, le bureau a passé en revue les prégnances économiques et sociales ayant marqué le contexte national depuis le début du premier trimestre de l'année en cours, afin de tirer tout enseignement apte à inspirer et à soutenir de nouvelles dynamiques d'action de la société civile organiséee, annonce l'institution. Le bureau a décidé d'engager une initiative qualifiée par l'institution de «majeure et sans précédent devant se traduire par la mise en place, dans les meilleurs délais possibles, de plateformes ad hoc prêtes à autoriser l'entame d'une réflexion collective de premier ordre et largement inclusive de toutes les parties prenantes représentatives de la société civile». Parmi les parties qui seront sollicitées pour la réflexion, des organisations de la société civile (OSC) et organisations non gouvernementales (ONG), selon le CNES. «Seront également sollicitées, aux côtés des personnalités indépendantes et autres intellectuels nationaux, les têtes de file du réseau expert national ainsi que les équipes-leader irriguant les espaces académiques et de recherche, incluant naturellement toutes celles et tous ceux qui, hors de nos frontières, ont vu leurs talents et leurs compétences reconnus à l'instar et à l'égal de ce qui en a été pour leurs homologues autochtones des différents pays d'accueil», est-il ajouté. Le Cnes informe de la préparation/organisation des «Etats généraux de la société civile», type «Sommet civil», à une échéance la plus rapprochée possible. A cet égard, le président du Cnes doit procéder dans les tout prochains jours à l'installation d'un comité ad hoc chargé du pilotage et du suivi de l'ensemble de ce processus».