Le nombre de logements destinés aux souscripteurs de 2001 sera de 8000 unités, a annoncé jeudi le directeur général de l'Agence de l'amélioration et du développement du logement (AADL), M. Khebache, aux délégués de ces souscripteurs. Cependant, l'annonce d'une révision à la hausse de l'offre n'a pas convaincu les souscripteurs, qui ont organisé un impressionnant rassemblement dès les premières heures de la journée de jeudi devant la direction générale de l'AADL. Ils ont décidé d'organiser lundi un autre regroupement devant la présidence de la République. Lors de la réunion avec les délégués, le directeur général a expliqué que l'offre de 4000 logements devant être réalisés à Réghaïa et Rouiba est passée à 8000 unités suite à la mise à la disposition de l'agence de 4000 autres logements. Il a tenu cependant à préciser que le ministre de l'Habitat initiateur de cette augmentation n'a pas donné de détails sur la question. C'est par cette raison qu'il a justifié le report de l'affichage de la liste des bénéficiaires, initialement prévu pour jeudi. Les 4000 autres logements proposés par le ministère seront programmés dans le cadre des autres formules de logements inscrits dans le programme quinquennal 2010-2014. Noureddine Moussa, ministre de l'Habitat, a conditionné l'attribution des logements à l'assainissement des listes des souscripteurs. Dans une intervention, mercredi dernier, sur les ondes de la Chaîne I, il avait demandé aux souscripteurs, scindés en deux groupes, de s'entendre sur une seule liste de souscripteurs de 2001. Lors du rassemblement de jeudi, les protestataires scandaient : «Pas d'association», «Nous sommes représentés par des délégués uniquement». Pour rappel, une association à laquelle ont adhéré 1800 souscripteurs a été créée pour réclamer le droit au logement de type location-vente. Cette association active, selon ses créateurs, pour le même objectif des postulants. Malgré la division des rangs, des centaines de personnes des deux groupes étaient présentes au rassemblement de jeudi. Un important dispositif sécuritaire a été mobilisé pour les encadrer lors d'un mouvement de protestation marqué par une grande tension. Un cordon sécuritaire a été également déployé à côté de l'autoroute mitoyenne du lieu du rassemblement afin d'empêcher les protestataires de bloquer la circulation routière.