Dans l'objectif de stopper le mouvement de grève qui s'annonce une nouvelle fois depuis hier au niveau d'ArcelorMittal, les syndicalistes de l'entreprise conduits par Smaïl Kouadria et les représentants de la direction de l'entreprise ont engagé depuis l'après-midi d'hier un nouveau round de négociations. Ces pourparlers ont pour objectif de trouver un chemin d'entente entre les deux parties. A l'heure où nous mettons sous presse, ces négociations se poursuivent encore, apprend-on du chargé de la communication d'ArcelorMittal. «Les discussions entre les deux parties n'ont pas encore abouti. Ces dernières s'articulent essentiellement autour des augmentations des salaires, objet d'une nouvelle requête formulée par les membres du syndicat», a déclaré notre interlocuteur. Du coup, et tant que ces négociations ne sont pas parvenues à leur épilogue, cela veut dire que la menace de voir le personnel d'ArcelorMittal sombrer dans une étape qui paralysera l'usine d'ArcelorMittal pour une période illimitée. Ce nouveau mouvement de grève générale devait être engagé hier soir à partir de 21h dans le cas où il y a échec des négociations. En attendant, le chargé de communication d'ArcelorMittal nous a confirmé que durant la journée d'hier l'ensemble des travailleurs été mobilisé, chacun à son poste. D'autres sources concordantes indiquent quant à elles que la grève des travailleurs d'ArcelorMittal a déjà été entamée partiellement depuis hier midi. Les mêmes sources évoquent notamment la cessation de l'expédition de la marchandise et la non-acquisition de la matière première qu'elles présentent comme le début d'un nouveau débrayage du personnel d'ArcelorMittal.