Après la démission de Benchikha, la FAF devra se tourner vers l'option étrangère. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a déjà annoncé que Benchikha est son ultime espoir sur le plan local. Avec son aisance financière actuelle, sans oublier l'aide des pouvoirs publics qui attachent une grande attention et importance à l'EN depuis l'épopée d'Oum Dormane et son effet sur la société algérienne, la FAF peut s'offrir les services d'une grosse pointure. Avant même le match retour contre le Maroc, des contacts ont été noués avec certains techniciens étrangers, dont le Franco-Bosniaque Vahid Halilhodzic. Raouraoua avait déjà engagé deux entraîneurs belges, Georges Leekens et Robert Waseige, mais sans réussite. Il est à noter que les plus grands exploits de l'EN ont été les œuvres de techniciens locaux. Le seul étranger qui a fait parler de lui chez nous était le défunt Guennadi Rogov. C'est pour cette raison que certains observateurs proposent un staff algérien élargi. Des voix réclament aussi le retour de Rabah Madjer qui s'est réconcilié avec le président de la FAF. Ce dernier a assez de temps devant lui pour faire le bon choix.