Réunis en assemblée générale le week-end dernier, les travailleurs de la cité universitaire filles de Tizi Ouzou, affiliés à la section locale de l'UGTA, ont une fois de plus réitéré leurs revendications qui sont «loin d'être satisfaites par l'administration», dénoncent-ils. Une longue liste de revendications a été rendue publique. De ce fait, ils ont décidé à l'unanimité de reprendre le chemin de la protestation. Ils observent une grève d'une semaine, depuis dimanche 12 et jusqu'au 19 de ce mois. Les protestataires ne comptent pas baisser les bras et comptent reconduire leur grève chaque mois, au cas où leurs revendications ne sont pas entièrement satisfaites. Leurs principaux points de réclamations et de dénonciations sont : le licenciement arbitraire de leur directeur, les conditions de travail qui sont figées, le Smig qui n'est pas garanti pour les petits métiers d'entretien, l'impasse faite sur les résultats des examens professionnels de décembre 2010, etc. Les syndicalistes dénoncent aussi les mutations arbitraires de certains travailleurs vers d'autres résidences universitaires. «Les salaires et les rappels et diverses rétributions des ouvriers demeurent un rêve à réaliser. On ne sait plus à qui s'adresser pour avoir son dû. Les services financiers, les ressources humaines, l'agence comptable et le contrôleur financier sont les différents belligérants qui sont souvent cités comme étant les sources de ces retards. Nous sommes ballottés d'un service à un autre». À qui la faute, peut-on lire aussi dans la déclaration des protestataires.