Les activistes espagnols qui participeront à la mission humanitaire de la seconde «Flottille de la liberté» contre le blocus de la bande de Ghaza par Israël, ont exprimé leur «profond malaise et stupéfaction» à la suite de la déclaration de la ministre espagnole des Affaires étrangères Mme Trinidad Jimenez, qui avait affirmé, la veille, que son gouvernement ne pourra pas garantir leur sécurité au cas où l´armée israélienne prend d´assaut leurs navires comme ce fut le cas en 2010. La chef de la diplomatie espagnole s´exprimant sur une chaîne de télévision publique, s´était alors limitée à appeler que l´Espagne avait invité le gouvernement israélien à «la prudence et à la retenue» et que son gouvernement «suivait au quotidien le déroulement de ces événements». Une telle déclaration a irrité plusieurs dizaines de citoyens espagnols, qui seront du voyage. Dans leur communiqué, ils estiment que le rôle du gouvernement espagnol «n´est pas de suivre seulement les événements au quotidien, mais d´envisager des mesures de sécurité et de liberté de mouvement des citoyens espagnols «qui prennent très au sérieux la menace des autorités israéliennes d´arraisonner la flottille humanitaire en haute mer, avec tous les risques que cela comporte. Une délégation des associations de soutien à la cause palestinienne aidée par des partis de gauche et nationalistes représentés au Congrès des députés, avaient effectué une démarche en ce sens auprès de Mme Trinidad Jimenez.