C'est au courant de cette semaine que le gouvernement se penchera sur l'examen de l'avant-projet de loi du code de wilaya. L'annonce a été faite ce jeudi par Daho Ould Kablia, ministre de l'Intérieur et des collectivités locales en marge d'une séance plénière à l'APN consacrée aux questions orales. «Le projet de code de wilaya sera présenté au gouvernement la semaine prochaine», a-t-il souligné, ajoutant que la révision de la loi électorale se fera quant à elle en septembre prochain. D'une importance capitale, le nouveau code de wilaya est très attendu par de nombreux commis d'Etat ainsi que par la classe politique. Nombreux sont ainsi les partis politiques qui attendent avec impatience le contenu du nouveau code. L'adoption en avril dernier du code communal qui a suscité une grande polémique au niveau de l'Assemblée nationale populaire sont, entre autres, les raisons qui justifient cette attente. De manière générale, le projet du nouveau code de wilaya s'articule sur une meilleure exécution du programme quinquennal tracé à l'horizon 2014, l'instauration d'une gouvernance de qualité au niveau des wilayas par une décentralisation dans la gestion des affaires publiques. Annoncé à maintes reprises, l'examen du code de wilaya par le gouvernement a été reporté à plusieurs reprises pour des raisons inconnues. Le ministre de l'Intérieur a également évoqué la révision de la loi sur les partis politiques qui interviendra dans le cadre des réformes initiées par le président de la République. Au sujet de l'octroi de l'agrément à de nouveaux partis politiques, Ould Kablia fera savoir que cette question est également tributaire de la révision de la loi sur les partis. Il a fait savoir que son département n'a rejeté aucune demande d'agrément de nouvelles formations. En d'autres termes, des partis comme l'UDR de Amara Benyounès ou le PLJ de Mohamed Saïd peuvent toujours nourrir l'espoir d'être reconnus par les autorités. Sur un autre volet, le ministre de l'Intérieur a informé qu'une instruction sera adressée à certaines daïras pour «faciliter la prise de photos des femmes voilées pour le besoin du passeport et de la carte d'identité biométriques». A ce propos, il a aussi insisté sur le respect des normes exigées par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). D'autre part, et à la question d'un confrère sur la situation sécuritaire dans le pays, le ministre de l'Intérieur répondra que celle -ci «s'améliore», sans donner plus de détails.