Les 22 travailleurs de l'Etusa, qui avaient suspendu jeudi dernier, leur grève de la faim de cinq jours entamée dimanche, ont repris hier leur travail, selon Djamel Aït Medjane, membre de la section syndicale de l'UGTA. «Personnellement, j'ai regagné aujourd'hui (hier, ndlr) mon poste», nous a-t-il indiqué. Concernant la signature du procès-verbal, entre les protestataires et la Fédération nationale des transporteurs, prévue pour hier, elle a été décalée de deux ou trois jours en raison de l'état de santé de Mohamed Abdelkrim, secrétaire général de la fédération. Le procès-verbal sera signé «peut-être dans deux ou trois jours», estime M. Aït Medjane. Dans le but d'attirer l'attention des autorités concernées, dont le ministère des Transports et l'UGTA, les 22 syndicalistes avaient entamé une grève de la faim de cinq jours. Mais, jusqu'à présent, aucune des autorités sollicitées n'a réagi à leur action, regrette le syndicaliste, à l'exception de la Fédération nationale des transports. Cette dernière leur a manifesté, souligne-t-il, son soutien et les appelle à s'asseoir à la table des négociations. La fédération, affirme M. Aït Medjane, «s'engage à trouver une solution à nos doléances». L'union des transporteurs des voyageurs a également manifesté son soutien pour les 22 grévistes, selon le représentant des grévistes. Le secrétaire de la fédération s'est engagé afin de régler leurs problèmes qui perdurent depuis des années. Pour rappel, les grévistes revendiquent la revalorisation des salaires de 25 %, le renouvellement du conseil syndical et la dissolution du comité de participation ainsi que d'autres revendications relatives aux pratiques de la loi syndicale et des droits socioprofessionnels.