A l'approche du mois de Ramadhan, les points de vente informels ont enregistré une hausse de 20%, selon l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Contacté par nos soins hier, M. Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l'organisation, a affiché une certaine inquiétude et estimé que plusieurs produits contrefaits et périmés seront écoulés à travers ce marché qui échappe au contrôle, particulièrement celui des APC. Selon le porte-parole, les élus locaux sont les premiers responsables de ce relâchement, «puisque plusieurs points de vente sont situés en face des APC», ajoutant que «le mois de Ramadhan a démontré que les responsables des APC n'ont aucun rôle social ou économique». Dans un autre volet, il a ajouté que le retard accusé dans la mise en place du réseau national de distribution a contribué à l'installation d'un écart important entre les prix pratiqués dans les marchés de gros des fruits et légumes. Le réseau consistait en la réalisation de 1000 marchés de proximité, 800 marchés de détail et 30 marchés de gros. Il rentre dans le plan quinquennal 2009-2014.