Les crises n'en finissent pas dans la région de Maâtkas, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Tizi Ouzou, depuis le début de l'été. Après celle de l'eau, qui a poussé les habitants de plusieurs villages à mener des actions musclées qui se sont traduites, notamment, par la fermeture des sièges de l'APC et de la daïra, c'est au tour de l'électricité de poser problème en ces temps de grandes chaleurs. En plus des coupures récurrentes enregistrées au niveau de cette localité, coupures qui indisposent au plus haut point les habitants, il est à relever qu'à Berkouka, on a signalé la défaillance d'un transformateur à cause vraisemblablement de la surcharge, privant du coup plusieurs foyers d'alimentation en énergie électrique. Plusieurs ménages de cette région qui comptent quinze villages, avons-nous encore appris, recourent aux bougies pour s'éclairer quand les chutes interviennent. Ces chutes causent aussi des dégâts aux appareils électroménagers et les différentes interventions de Sonelgaz ne sont pas venues à bout du problème. Le problème de coupures d'électricité et de chutes de tension n'est pas propre à cette région. Rien que durant ces dix derniers, avec les températures qui ont dépassé largement le seuil du supportable, d'autres localités ont connu des coupures assez fréquentes. Ainsi on a signalé dans la région nord de la wilaya, comme à Ouaguenoun, Boudjima, Tigzirt et Iflissen, de récursives coupures surtout durant la nuit, soit quelques minutes seulement après la rupture du jeûne. A Tizi Ouzou, pour rappel, les coupures d'électricité durant ce mois de Ramadhan, ont généré des manifestations violentes. Les habitants des cités, comme Cadi, Million, Aïn Hallouf... ont attaqué le siège de Sonelgaz et se sont opposés aux forces antiémeutes suite à des coupures de courant.