Le Collectif autonome des médecins résidents algériens ne baisse pas les bras. Les délégués des facultés de Constantine et d'Alger se réunissent aujourd'hui pour débattre de leur situation et envisager une autre action de proterstation. Selon le communiqué du Camra de Constantine, diffusé le 12 septembre, les délegués constantinois invitent leurs homologues algérois à prendre part à la réunion prévue aujourd'hui, car selon eux «le collectif compte concentrer ses efforts durant les trois prochains mois sur la pédagogie. Aussi, les délégués de spécialité siègeront en permanence au sein du Camra et participeront à toutes les réunions et à toutes les décisions concernant la pédagogie». Les délégués de spécialité doivent impérativement contacter leurs délégués d'hôpitaux dès le début de la semaine, en vue de préparer la prochaine réunion du collectif. L'objectif est de déterminer un mode d'évaluation des examens intercalaires commun à toutes les spécialités, basé uniquement sur le nouveau carnet du résident de spécialité. Ainsi, chaque spécialité déterminera ses objectifs pratiques et théoriques spécifiques et ce, en concertation avec les CP respectifs. Ils insistent aussi pour que les décisions prises lors de la conférence nationale des doyens soient respectées. Selon leur communiqué, les résidents affirment avoir pris la décision «de dénoncer dans tous les médias disponibles» tout administrateur de nos facultés qui manquerait à ses responsabilités ou qui méprisait les étudiants en médecine et les praticiens en formation. Ainsi, tous leurs débordements seront rendus publics afin d'interpeller les autorités concernées». Il y a lieu de rappler que les résidents avaient menés une grève à partir du 28 mars dernier pour revendiquer un statut, l'abrogation du caractère obligatoire du service civil ainsi que la suppression des examens intercalaires ou du moins leur caractère sanctionnant la révision du carnet de résident, notamment l'introduction des objectifs pédagogiques annuels et la revalorisation des primes de documentation et de recherche à l'instar des autres étudiants en post-graduation. Mépris et absence de communication Des revendiactions satisfaites à 99%, mais les medecins résidents et, selon toujours leur communiqué, ont fait un constat contraire. Ils précisent à cet effet que «malgré les engagements du doyen de la faculté de médecine d'Alger, également président de la Conférence nationale des doyens, d'améliorer dès la rentrée universitaire, la qualité d'accueil et de communication entre l'administration et les résidents, notre constat demeure hélas amer. Le personnel administratif reste plus que jamais irrespectueux, le directeur de la post-graduation ne répond pas présent, le directeur de la scolarité refuse de recevoir l'un de nos délégués responsable de la pédagogie. Aucune communication concernant les décisions prises lors de la réunion doyen-présidents de CP n'a été faite et aucun document officiel n'arrête la date des examens de 1re année ou de DEMS. Aucune décision officielle concernant la mise en place du nouveau carnet du résident, censé remplacer les examens des années intermédiaires par une évaluation continue pratique et théorique, n'est avancée. Cette situation les interpellent et des décisions vont être prises aujourd'hui.