Tout en attendant le récépissé d'agrément de son nouveau parti, M. Zerrouki, leader du FNL, est tout optimisme pour la réussite de son parti ouvert à tous les Algériens loin de tout «élitisme et démagogie». «On veut s'investir dans les missions nationales nobles, notre politique est tout à fait différente de celle de Moussa Touati, dont le langage est tout à fait contradictoire avec les faits. Cet homme ne compte que sur la ‘chkara'», déclare Mohamed Zerrouki, chef de file du Front national pour les libertés (FNL), parti dissident du Front national algérien (FNA). Avant d'ajouter : «Au FNL, on veut s'investir dans des missions nobles où l'exclusion, le régionalisme et la corruption seront bannis. On n'est pas un parti de l'élite et de la démagogie.» C'est une mission pour laquelle milite Mohamed Zerrouki, qui compte dans son entreprise politique sur beaucoup de vertus et surtout sa popularité et son aura auprès des masses populaires, comme nous l'a expliqué le nouveau leader politique lors d'une conversation téléphonique à partir d'Oran. Parlant de popularité, notre interlocuteur nous expliquera qu' «après son investissement dans le parti de Moussa Touati, en 1996, il a pu lui drainer une masse élective des plus importantes rien qu'à Oran, où le FNA a glané deux députations en 1997… alors que le président de ce parti lui-même n'a pu passer aux législatives à quatre reprises à Médéa avec le MAJD, en 1992, le FLN en 1997, et le… FNA, en 2002, avec lequel il échoua 5 ans plus tard à Alger. Ce qui veut dire qu'il n'a pas de popularité, ce sont les autres qui la lui font au nom du parti». Revenant sur les raisons de sa décision de quitter le FNA, notre interlocuteur dira qu' «on ne peut pas être gouvernés par un repris de justice, qui refuse de présenter les comptes du parti à quiconque du bureau politique, et au sein d'un parti qui possède plusieurs comptes bancaires alors que le règlement n'en permet pas plus de deux». Revenant à sa nouvelle formation, M. Zerrouki nous dira que beaucoup d'ex-militants ont rallié le parti alors que d'autres sont venus de différents horizons représentant plus de 42 wilayas, alors qu'il a refusé l'investissement du nouveau parti par six députés du FNA qui ont voulu se rallier à lui», parce qu'ils ont la mentalité de Moussa et ils ne pensent qu'échéances électorales», a tout simplement expliqué le leader du FNL. Tout en disant qu'il est en train de se préparer activement pour le premier congrès du parti, M. Zerrouki ne manquera pas de préciser qu'il compte tenir ce congrès juste après la réception du récépissé d'agrément. Pour rappel, il y a lieu de signaler que c'est le 11 septembre dernier que le Front national pour les libertés (FNL) a déposé son dossier de demande d'agrément au niveau des services concernés auprès du ministère de l'Intérieur. Le FNL, qui ne se veut pas seulement une aile dissidente FNA, veut être un parti qui ne prône jamais l'élitisme et l'exclusion et un parti de tous les Algériens.