«Aucun train n'a démarré d'Alger depuis hier», a indiqué un gréviste, ajoutant que «les guichets sont restés fermés». Cela va sans dire que cette grève risque de pénaliser les milliers de citoyens résidant dans les banlieues et villes périphériques. Dans une déclaration, le représentant des travailleurs, Abdelhak Benmansour, a indiqué que «cette grève a été déclenchée suite au refus de la direction générale de la SNTF de répondre favorablement aux doléances des travailleurs, qui exigent le versement d'un rappel de leur augmentation de salaires depuis septembre 2009». Plus explicite, ce dernier devait préciser que «la revendication a été soumise à la direction générale en la personne du directeur des ressources humaines (DRH) le 4 octobre dernier, en présence du directeur régional et du représentant de la Fédération nationale des cheminots». Il affirma «qu'un délai de 10 jours a été demandé par la direction générale pour traiter le dossier», ajoutant que «malheureusement, hier (samedi) un refus catégorique nous a été signifié». De son côté, le DRH de la SNTF, Noureddine Dakhli, a expliqué que «la direction générale avait négocié, début 2011, différentes plates-formes de revendications qui ont abouti, par la suite à un protocole d'accord signé entre la direction générale et la Fédération nationale des cheminots le 16 juin 2011», précisant «qu'il s'agit d'une augmentation de salaires de 5% avec un rappel à partir de janvier 2011». Pour justifier son attitude, le DRH devait affirmer : «Concernant le régime indemnitaire, nous avons convenu d'un moratoire. Cependant, la direction générale a été surprise, le 3 octobre, par une autre revendication exigeant un rappel non pas, depuis janvier 2011, mais septembre 2009.» On croit savoir que «des négociations ont lieu, actuellement, avec la Fédération nationale des cheminots pour arriver à un accord». Il y a lieu de souligner que cette grève devra procurer bien des désagréments aux citoyens habitués à emprunter le train pour se rendre sur les lieux de leur travail.