Les dissidents du MSP, regroupés au sein du Front national pour le changement, un nouveau parti non encore agréé que conduit Abdelmadjid Menasra, ont fait part, hier, d'un chapelet de critiques à l'endroit des réformes politiques en cours. Des réformes qui font l'objet «d'une démarche lente, entravée par la pratique bureaucratique incompatible avec les attentes exprimées par le peuple et non conforme avec le contenu du discours du président de la République du 15 avril dernier», écrivent t-ils dans un document dont nous détenons une copie. Ils déplorent en outre le contenues des projets lois élaborés dans le cadres des réformes politiques qu'ils qualifient «en déca des aspirations du peuple algérien et partis politiques composant l'échiquier national». Les rédacteurs du document ont mis l'accent aussi sur la nécessité d'achever l'étude du projet de loi sur les partis politiques et sollicitent, dans ce cadre, le premier magistrat du pays pour accélérer les procédures d'octroi d'agréments aux nouvelles formations politiques qui sont en attente pour certaines depuis des années.