Mohamed Saïd, président du parti de la liberté et de la justice (PLJ), non agréé, ambitionne de participer aux prochaines élections locales et législatives, estimant que son parti répond à toutes les dispositions de la loi 1997 et à celle en débat à l'APN. Pour lui, la loi sur les partis est «la meilleure manière de tester les réformes engagées». «Nous comptons participer aux prochaines élections même au risque d'être bousculés par les délais», nous a-t-il affirmé en marge de la rencontre de préparation de son premier congrès prévu en janvier prochain. Mohamed Saïd a appelé à accélérer l'application des réformes politiques afin d'éviter l'intervention étrangère qui ne peut être que fatale à notre pays. «L'Algérie doit tirer des leçons de ce qui se passe dans les pays voisins. Le changement doit intervenir dans les plus brefs délais, sinon il va nous être imposé», a-t-il indiqué dans son discours d'ouverture de la rencontre à Alger.