Le marché des matières premières a, à l'instar de l'ensemble des places boursières, évolué au gré des développements de la zone euro, notamment en Grèce et en Italie. Les prix du pétrole ont fini la semaine sur une note haussière, dans un marché semblant rassuré par l'avancée vers une résolution des crises politiques en Italie et en Grèce. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre s'échangeait à 114,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, contre 110,83 dollars une semaine plus tôt. Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de «light sweet crude» se hissait jusqu'à 99,20 dollars, contre 94,07 dollars le vendredi précédent. Les prix du sucre et du cacao ont de nouveau reculé cette semaine, tandis que la café parvenait à se stabiliser, sur des marchés fébriles face à la situation en zone euro, le cacao restant de surcroît plombé par l'abondance de la production ivoirienne de fève brunes. Les prix du SUCRE se sont repliés, pénalisés par la perspective d'un net excédent de production en 2011-2012 sur le marché mondial en dépit de la chute des récoltes au Brésil, premier exportateur au monde. Sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en décembre valait 660 livres sterling vendredi contre 679 livres sterling le vendredi précédent. Sur le NYBoT-ICE américain, la livre de sucre brut pour livraison en mars cotait 25,18 cents contre 25,79 cents une semaine plus tôt. Sur le NYBoT-ICE américain, le contrat pour livraison en décembre valait 2.505 dollars la tonne contre 2.730 dollars sept jours auparavant. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier valait vendredi 1.832 dollars contre 1.819 dollars le vendredi précédent. Sur le NYBoT-ICE à New York, la livre d'arabica pour livraison en décembre cotait 230,05 cents contre 227,80 cents la semaine précédente Les prix du CACAO ont poursuivi leur dégringolade, sur le Liffe de Londres, pour la tonne pour livraison en décembre valait 1.587 livres vendredi contre 1.689 livres la semaine précédente. Les prix agricoles ont chuté cette semaine à Chicago, pénalisés par les turbulences engendrées par la crise de la dette en Europe qui semblait toutefois s'apaiser, ce qui faisait espérer aux courtiers une stabilisation. Le boisseau de blé à échéance décembre a reculé à 6,1675 contre 6,3675 dollars une semaine auparavant. Cela représente un recul de 3,1%. Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre a fini à 6,3850 dollars contre 6,5575 dollars à la clôture une semaine plus tôt sur le Chicago Board of Trade, soit une baisse hebdomadaire de 2,6%. Le contrat de soja pour livraison en janvier a baissé à 11,7550 contre 12,21 dollars (-3,7%). L'or a continué de briller cette semaine, franchissant de nouveau le seuil des 1.800 dollars l'once, soutenu par la fébrilité de la zone euro qui a poussé les investisseurs vers les actifs jugés les plus sûrs. Sur le London Bullion Market, l'once d'or a terminé vendredi à 1.773 dollars contre 1.749 dollars une semaine auparavant. L'argent a épousé les fluctuations du métal jaune, à plus de 33,77 dollars contre 33,95 dollars sept jours auparavant. Les cours des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont de nouveau battu en retraite cette semaine, toujours ébranlés par les déboires de la zone euro. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 7.623 dollars contre 7.832 dollars le vendredi précédent, l'aluminium valait 2.169 dollars la tonne contre 2.143 dollars, le plomb 1.996 dollars la tonne contre 2.031 dollars, l'étain 21.700 dollars la tonne contre 22.100 dollars, le nickel 18.350 dollars la tonne contre 18.550 dollars et le zinc coûtait 1.912 dollars la tonne contre 1.943 dollars.