Un colloque sur la coopération algéro-française et les perspectives de son développement se tiendra samedi à l'Assemblée nationale française à Paris à l'initiative de l'association France-Algérie, a-t-on appris mardi de cette association. Placé sous le slogan "L'Algérie et la France au XXIe siècle", le colloque s'articulera autour de plusieurs thèmes animés par des personnalités politiques nationales et françaises. L'économie, la croissance et l'emploi, l'aménagement du territoire, l'avenir de la coopération culturelle et scientifique entre les deux pays, la dimension humaine et sociale de la relation algéro-française, la géopolitique dans la globalisation, seront au centre des débats de cette rencontre où le ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, M. Cherif Rahmani, l'ancien Premier ministre M. Sid-Ahmed Ghozali, l'ancien chef de la diplomatie algérienne, M. Lakhdar Brahimi, animeront des conférences sur les thèmes retenus à cette occasion. Le sénateur Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre français, interviendra également lors de ce colloque qui associe, en outre, des économistes, des chefs d'entreprises, des intellectuels et femmes et hommes de culture, ainsi que des professionnels des médias des deux pays. "Des réponses aux axes de coopération où la France et l'Algérie peuvent avancer ensemble sereinement sont attendues de ce colloque", a précisé le président de l'Association France-Algérie, M. Jean-Pierre Chevènement, à l'APS. "On y examinera entre Français et Algériens, des hommes et des femmes de bonne volonté, hautement qualifiés, ce qui peut-être fait ensemble en matière d'économie, d'aménagement du territoire, d'urbanisme, mais aussi dans les domaines universitaires, dans la recherche, en matière de culture aussi et d'histoire, a-t-il ajouté. Il s'agit aussi de "convenir entre nous d'une plus grande concertation sur les enjeux géostratégiques qui nous touchent", a-t-il dit, considérant que la situation mondiale actuelle est "si grave et, dans certaines zones, si dangereuse, qu'elle va nécessiter progressivement de nouvelles approches et la multiplication d'actions communes".