Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), M. Abdelaziz Belkhadem a souligné dimanche à Alger que l'Alliance présidentielle "continue car elle a été initialement conclue pour mettre en œuvre le programme du président de la République". Invité de l'émission de la chaîne I de la Radio nationale "Hiwar El yaoum", M. Belkhadem a précisé que "l'Alliance présidentielle a été conclue pour donner une base parlementaire plus large au président pour mettre en œuvre son programme". "C'est pour cela que nous maintenons cette alliance", a-t-il affirmé. Il a précisé que les réformes engagées par le président Abdelaziz Bouteflika constituaient "la base de la pratique politique et démocratique dans le pays partant de la loi sur les partis visant à faciliter l'octroi de l'agrément aux partis jusqu'à la création de la commission de surveillance des élections qui permettra à l'opinion publique nationale et internationale de s'enquérir du sérieux des réformes du président et de l'intégrité des prochaines échéances". M. Belkhadem s'est dit convaincu que "des élections transparentes traduisant la volonté du peuple" seront organisées, affirmant que le FLN en tant que "force politique œuvrera à garantir des élections propres et intègres". Le chef de file du FLN a appelé par ailleurs à "la révision de la constitution élaborée dans une conjoncture particulière", soulignant la nécessité de "doter le pouvoir législatif de prérogatives plus larges dans le contrôle de l'action gouvernementale". A une question sur les différends au sein de son parti, M. Belkhadem a affirmé que "c'est là une situation normale qui tend à s'accentuer avec l'approche des prochaines échéances" mais, a-t-il souligné, "ils ne sont pas aussi violents que les présentent la presse".