«Nous avons vaincu le terrorisme militairement et j'espère qu'on va le vaincre politiquement», a indiqué Amara Benyounès, président de l'alliance démocratique républicaine (UDR). Benyounès a regretté l'existence d'une «certaine lâcheté» de la classe politique s'agissant du terrorisme. Abordant la question de la révision constitutionnelle, Amara Benyounès s'est dit contre la constituante mais il a plaidé pour un référendum. M. Benyounès, qui a soutenu la candidature de Bouteflika en 2004 et 2009, s'est dit «convaincu» que «les propositions de Bouteflika protégeront le caractère démocratique et républicain de l'Etat algérien». «Ceux qui demandent la constituante, ce sont les partis ayant participé à San'Egidio», a-t-il rappelé. Pour lui, beaucoup ont tendance à oublier que la menace intégriste existe toujours. Amara Benyounès a souligné que les manifestations de janvier ont prouvé l'échec aussi bien de l'opposition que des partis de l'alliance présidentielle à mobiliser les Algériens. D'où, a-t-il insisté, la nécessité de l'émergence d'une nouvelle classe politique.