En colère, les corps communs et les travailleurs de l'Education nationale, affiliés au SNTE, vont renouer avec la protestation devant le silence de la tutelle à répondre à leurs doléances. Un sit-in est prévu en ce sens lundi prochain devant l'annexe du ministère de l'Education nationale. Les corps communs et les travailleurs professionnels de l'éducation, affiliés au Syndicat national du secteur (SNTE), entendent durcir le ton en prévoyant un sit-in devant l'annexe du ministère à El Annaser à Alger. Ils veulent à cette occasion crier leur colère devant le mépris affiché par la tutelle. Ils envisagent aussi de recourir, encore une fois, aux mouvements de débrayage et ce, à partir du 23 janvier, selon un communiqué de la coordination nationale des corps communs affiliée au SNTE. Ce mouvement de protestation, lit-on dans le document, qui s'étalera sur deux jours, fait suite à plusieurs autres protestations dont la dernière remonte au 9 janvier dernier. Forts d'une plateforme de revendications, les grévistes reprochent au département de Benbouzid d'ignorer leurs revendications ainsi que la fermeture des canaux de dialogue. Se voulant général, le mouvement prévu lundi entend toucher les syndicats et d'autres secteurs, suite à l'appel lancé par la coordination du SNTE. Pour rappel, la plateforme de revendications de la coordination se résume à l'intégration des corps communs, des ouvriers professionnels et des agents de l'éducation selon le décret 08-315 en incluant l'octroi de la prime pédagogique aux laborantins et la prime de documentation aux documentalistes, aux administrateurs et aux informaticiens avec effet rétroactif à compter de 2005. Ils exigent aussi la révision de la classification de cette tranche du secteur de l'éducation nationale.