Deuxième semaine de grève des corps communs et des ouvriers professionnels de l'éducation nationale affiliés au SNTE sans que la tutelle ne lève le petit doigt. Ce mépris affiché a provoqué l'ire de la coordination nationale qui a pondu “le communiqué du mécontentement” pour dénoncer l'attitude du ministère de l'Education nationale. “Après analyse de la semaine de grève nationale d'avertissement marquée par divers dépassements et menaces de la part des responsables ainsi que l'évaluation de la position d'ignorance de la tutelle aux revendications légitimes”, la coordination a décidé de passer à la vitesse supérieure “en mettant à exécution la seconde étape de son programme de protestation, à savoir la reconduction de débrayage jusqu'au 25 janvier prochain”. Le syndicat compte “faire du 23 janvier prochain une journée de colère marquée par un sit-in national et pacifique devant l'annexe du MEN” et de faire “porter la responsabilité de la tension qui caractérise le secteur à la tutelle, à sa tête le ministre de l'Education”, avant de l'avertir des conséquences que la position d'exclusion adoptée par la tutelle. La coordination du SNTE appelle enfin les corps communs et les ouvriers professionnels des autres secteurs et de tous les syndicats à se joindre à l'action de protestation pour défendre une vie digne. Pour rappel, les revendications de ce corps de l'éducation se résument en la révision de la classification catégorielle, l'élaboration d'une loi contre les abus administratifs, la réduction du volume horaire, le droit à la formation…