L'accord d'Alger signé en 2006 entre le gouvernement malien et les mouvements de rébellion touaregs dans le nord du Mali demeure le cadre approprié pour trouver des solutions aux problèmes qui se posent actuellement entre les deux parties, a affirmé hier à Alger, selon l'APS, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. «L'accord d'Alger est valide et il prévoit des solutions aux problèmes qui se posent entre les touaregs du Mali et le gouvernement. Nous souhaitons que cet accord puisse revivre», a indiqué le ministre délégué lors d'une rencontre avec la presse au siège du ministère des Affaires étrangères. Répondant à une question relative à une éventuelle médiation d'Alger après les derniers affrontements armés entre les rebelles touaregs et l'armée malienne, M. Messahel a déclaré : «Nous sommes toujours à l'écoute des positions des uns et des autres, mais une réunion dans l'immédiat n'est pas dans l'agenda.» Il a relevé, néanmoins, que l'Algérie est en contact avec les deux parties et souhaite que «les problèmes qui se posent puissent trouver la solution dans le cadre de l'accord d'Alger». «Nous savons la disponibilité du gouvernement malien à aller dans ce sens et des indications font que nous sommes optimistes (quant à la possibilité) que des solutions soient trouvées dans le cadre des lois maliennes», a ajouté le ministre délégué. Il a rappelé, dans ce cadre, que l'accord d'Alger «est devenu une loi qui a été entérinée par le Parlement du Mali», soulignant que le gouvernement malien est disposé à travailler dans le sens d'un «règlement par les voies politiques et pacifiques de tout problème pouvant surgir, notamment la gestion des derniers évènements» qu'à connus le nord du pays.