L'Algérie a rappelé que la restauration rapide de l'ordre constitutionnel au Mali est «une exigence politique» qui permettra de renouer avec un processus démocratique et la mise place d'un leadership politique légitime dans ce pays, a affirmé, hier, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Amar Belani, dans une déclaration à l'APS. Prenant acte de l'engagement solennel du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat de rétablir, à compter de ce jour, la constitution de la République du Mali du 25 février 1992 ainsi que les institutions républicaines, l'Algérie rappelle que la restauration rapide de l'ordre constitutionnel au Mali est «une exigence politique qui permettra de renouer avec un processus démocratique cité, jusque-là, en exemple, et la mise place d'un leadership politique légitime à même de faire face aux défis qui interpellent le Mali», a souligné M. Belani. A cette occasion, l'Algérie appelle de nouveau, «de manière pressante et solennelle» à l'arrêt des hostilités, qui connaissent, a ajouté le porte-parole du ministère, «une dérive inquiétante» dans le nord du pays, et engage tous les acteurs à «faire preuve de retenue et de s'inscrire dans une logique politique qui soit en harmonie avec les aspirations des populations et les efforts des pays voisins visant à accompagner le Mali dans la voie du recouvrement de la légitimité et de la stabilité». «L'Algérie demeure confiante dans la capacité des Maliens, par delà leurs appartenances politiques, à transcender les difficultés actuelles pour promouvoir une solution politique», a également déclaré M. Belani. M. Belani a, en outre, estimé que cette solution «favorisera le règlement de la crise institutionnelle née du coup d'Etat et relancer le dialogue entre Maliens afin de définir le règlement de la question du Nord, fondé sur les intérêts supérieurs du peuple malien et la préservation de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Mali».