Compte tenu de la déception affichée suite à la publication de certaines listes et le refus de plusieurs listes indépendantes, les Constantinois se tournent vers le parti de Hocine Aït Ahmed qui revient après une longue absence. Le Front des forces socialistes qui a entamé sa campagne en prévision des législatives du 10 mai avant l'heure en recrutant sur internet, suscite la curiosité, voire même l'intérêt des citoyens qui commencent à affluer vers le siège du parti situé en plein centre-ville. «C'est à cause du leader du parti Hocine Aït Ahmed, toujours admiré, que le parti enregistre chaque jour de nouveaux sympathisants», affirme M. Naïli, sociologue enseignant à l'université de Constantine. Un avis partagé par plusieurs universitaires qui reconnaissent en la personne de Hocine Aït Ahmed celui qui pourra remonter à contre-courant surtout que les listes affichées n'attirent pas la foule. Le choix des têtes de liste, souvent contesté à Constantine, ne l'a pas été pour le cas du FFS et sa candidate, Ouejdane Hamrouche. En deuxième position, le FFS a mis le syndicaliste Abdelhafid Boucetta, responsable local du Cnapest dans la ville du Vieux rocher. Ces deux choix, selon les observateurs, constituent un atout certain pour le parti dans la perspective des législatives du 10 mai. «C'est une bonne chose et une bonne perspective pour les futures élections jusqu'alors dominées par des partis caressant dans le sens du poil. Je pense que le FFS sera fidèle à sa tradition et ses principes pour renverser un tant soit peu la tendance et la vision politique au sein de la future composante de par ses principes demeurés inchangés», souligne un citoyen. Notons qu'au niveau de la wilaya de Constantine, ils sont 40 candidats à avoir déposé leur dossier à la DRAG, 39 partis et une liste indépendante. Selon Moussa Yeken, de la DRAG, «l'on compte 42 retraits de formulaires par les partis politiques et 20 par les candidats indépendants». Il a ajouté que ces dossiers seront étudiés dans un délai de 10 jours, et tout dossier rejeté peut faire l'objet de recours au niveau de la cour administrative.