, l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) entamera aujourd'hui une grève d'une semaine. Le syndicat qui a réitéré son rejet du projet du statut particulier des travailleurs de l'éducation nationale a décidé de poursuivre son mouvement de protestation jusqu'à la satisfaction de leurs doléances. La non-prise en considération des propositions de la corporation dans la mouture du nouveau statut a suscité la colère des personnels de l'éducation qui s'insurgent contre la marginalisation dont ils sont victimes. Critiquant ce document, les responsables de la corporation dénoncent les lacunes qu'il contient, notamment celles relatives à l'intégration de certaines catégories professionnelles et celles relatives au volet formation. Pour les responsables du syndicat, le ministère de tutelle a failli lorsqu'il avait ignoré les propositions de ce corps qui ne réclame que la satisfaction de ses droits socioprofessionnels. Comme ils reprochent également à cette instance, le fait de vouloir «tromper» dans une correspondance élaborée le 19 avril dernier, l'opinion publique en communiquant de «fausses statistiques» quant au nombre des personnels intégrés dans le secteur. A souligner que les revendications de cette catégorie de travailleurs s'articulent autour de l'intégration de tous les enseignants du primaire et du moyen sans condition, l'uniformisation du mécanisme d'intégration des corps d'enseignement, la régularisation de la situation des ingénieurs dans les cycles primaire et moyen et des adjoints d'éducation dans la catégorie 10 ainsi que la promotion verticale des cycles.