Maintenant sa mobilisation pour faire aboutir ses revendications, l'Union nationale des travailleurs de l'éducation et de la formation (Unpef) organisera un sit-in demain devant son siège, à la place du 1er -Mai à Alger, a annoncé la corporation dans un communiqué de presse. Cette énième action de contestation intervient pour dénoncer l'attitude de la tutelle qui campe toujours sur sa position notamment après l'échec de la dernière rencontre, le 29 avril dernier, entre les deux parties. L'unpef dénonce l'entêtement du ministère qui, selon le document, refuse de reporter la signature du projet du statut particulier des travailleur de l'éducation. Ce refus prouve le non-engagement «sérieux» de la tutelle pour satisfaire leurs doléances faites il y a deux ans. Déplorant la situation des travailleurs, la corporation responsabilise le ministre qui a privé environ 80 000 enseignants du primaire et du moyen de leurs droits. Des droits liés à la classification, l'intégration la promotion de cette catégorie qui se dit «marginalisée et lésée» par rapport aux autres travailleurs de l'éducation. Ces derniers estiment, dans le communiqué, que leur grève d'une semaine n'est qu'une «révolte» contre cette injustice. Concernant la mobilisation de cette action, l'Unpef affiche sa satisfaction en indiquant que le taux de participation à l'échelle nationale était de 63,75 %. Faisant l'état des lieux sur les conséquences de son de débrayage, la corporation a souligné que parmi ces conséquences, l'amoncellement des déchets dans les établissements scolaires suite à la grève des agents de l'entretien et de nettoyage depuis le dimanche précédent. A noter que l'action de protestation à laquelle a appelé l'Unpef a été soutenue par d'autres corps dont les adjoints de l'éducation, les intendants, les ouvriers professionnels qui veulent mettre la pression sur le département de Benbouzid afin qu'il réponde «favorablement» à leurs revendications. Pour atteindre ses revendications, l'Unpef se dit prête à continuer sa lutte en affichant sa ferme intention de maintenir ses actions de protestation. A souligner que les revendications de cette catégorie de travailleurs s'articulent autour de l'intégration de tous les enseignants du primaire et du moyen sans condition, l'uniformisation du mécanisme d'intégration des corps d'enseignement, la régularisation de la situation des ingénieurs dans les cycles primaire et moyen et des adjoints d'éducation dans la catégorie 10 ainsi que la promotion verticale des cycles.