Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) informe, dans un communiqué, que «les membres du bureau fédéral, des travailleurs du secteur de la justice, entament la 2e journée de grève à la maison des syndicats de Dar El Beïda à Alger pour interpeller la tutelle qui se mure dans le silence total face aux pratiques hostiles au dialogue de la part du pouvoir pour réprimer le mouvement de grève lancé depuis le 10 avril 2010 qui a paralysé tous les secteurs de la justice, étant suivi à 95% à travers le territoire national». «Le Snapap déplore les supercheries du pouvoir qui ne cesse de clamer haut et fort des réformes et au même moment réprimer toutes les actions de protestations pacifiques et légales», est-il ajouté dans le communiqué. Le syndicat dénonce, dans le même document, «les licenciements, les résiliations de contrats, les diffamations, les interpellations, les arrestations et les emprisonnements des syndicalistes du Snapap». Le communiqué ne s'arrête pas là puisqu'on peut y lire que «par ailleurs, le Snapap prend à témoin la société civile, les droits de l'homme et l'opinion publique des dépassements, des abus à l'encontre des travailleurs en grève de la faim, comme il rend responsable des préjudices et des conséquences sur les grévistes».