«Se désister d'un logement social, ce n'est pas une cession des biens de l'Etat régie par les daïras, même s'il (le désistement) se fait sur une base juridique», a précisé Azem Nassreddine, directeur général de l'OPGI de Constantine. «Le désistement est interdit et les personnes qui ont acheté des logements avec une reconnaissance de dette perdent leur bien une fois le vendeur décédé. Les héritiers seront en mesure de récupérer le logement sans toutefois rembourser la dette reconnue.» a souligné M. AZEM. Par cette déclaration le DG de l'OPGI tient à sensibiliser les citoyens à ne pas recourir à cette méthode pour l'achat d'un appartement, car d'autres voies réglementaires existent. D'ailleurs, l'OPGI dispose de plusieurs programmes de logements. Le premier depuis 2005, celui de 12 000 unités, dont la réception d'une grande partie est prévue incessamment. «Sur ce programme, il ne reste que 3700 unités en cours de réalisation», selon M. Azem. La livraison commencera vers la fin du mois de février avec 1500 logements, au mois de mars 1800 logements réceptionnés seront livrés au niveau des deux sites Massinissa et Ali Mendjeli. Par ailleurs, M. Azem, en fonction à Constantine depuis 2005, a souligné que la priorité pour sa direction a été donnée à l'aménagement des espaces et la lutte contre la transformation de façades. Le parc immobilier de la wilaya relevant de l'OPGI s'élève à 70 000 unités, l'un des plus importants au niveau national. «Nous avons procédé au lancement de programmes importants qui ont touché bon nombre de quartiers comptant 25 à 30 000 logements», a indiqué M. Azem, ajoutant que le coût de l'opération a été estimé à 16 milliards de centimes de 2005 à 2007. Pour l'année 2008, l'OPGI a ajouté sur son budget 8 milliards de centimes, et pour l'exercice 2009 un rajout de 9 milliards de centimes a été retenu. Sur un autre volet, le problème des vides sanitaires a été résolu à moitié, et sur les 5000 recensés l'OPGI a traité fin 2008 plus de 2200, mais «on ne peut pas prendre en charge seuls sur le budget d'un exercice tous les problèmes des vides sanitaires», selon le premier responsable de l'OPGI. Pour ce qui est des créances en matière de recouvrement, qui s'élèvent à 150 milliards de centimes, il y a eu une évolution positive, surtout après la décision prise, celle du renoncement aux pénalités de retard. Quant à la transformation des logements en locaux commerciaux, un compromis avec la direction du commerce a été établi. Il s'agit de ne plus délivrer de registres du commerce sur la base d'un bail de location à usage d'habitation. Pour ce qui est du passif, le directeur général de l'OPGI a souligné que les données ont été transmises à la justice qui tranchera dans l'affaire.