L'intersyndicale de la santé publique se réunira aujourd'hui pour décider de la suite à donner à son mouvement syndical, déclenché pour exiger une prise en charge efficiente des revendications socioprofessionnelles de la corporation, particulièrement celle relative à l'amélioration de leurs conditions de travail. Après le sit-in de dimanche dernier des quatre syndicats que constitue l'intersyndicale, à savoir, le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le Syndicat national des médecins spécialistes de la santé publique (SNPSSP), le Syndicat national algérien des psychologues (Snapsys) et le Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical (SNPEPM), une réunion sera tenue aujourd'hui, afin de se concerter sur la prochaine action syndicale. Ils comptent ainsi maintenir la pression jusqu'à satisfaction de leurs revendications «socioprofessionnelles». L'organisation syndicale avait dernièrement observé un sit-in devant le ministère de la Santé qui a drainé nombre de praticiens de la santé, qui avaient tiré la sonnette d'alarme sur la situation «catastrophique» qui perdure dans les établissements sanitaires de la santé publique. Les contestataires dénoncent la pénurie de vaccins et de médicaments, particulièrement ceux administrés aux personnes souffrant de maladies chroniques. L'intersyndicale responsabilise Ould Abbas de la dégradation de la situation du secteur et appelle à son départ. «Jamais le secteur n'est descendu aussi bas», commentent les contestataires. Contacté par Le Temps d'Algérie, le Dr Mohamed Yousfi, président du SNPSSP, a fait savoir que son syndicat tiendra également aujourd'hui son conseil national, afin d'évaluer la grève illimitée déclenchée depuis un mois. Les décisions fixées seront immédiatement rendues publiques.