Le Conseil de sécurité de l'ONU a discuté pendant quatre heures avant-hier soir de la la situation à Ghaza sans pouvoir s'entendre sur un texte appelant à un arrêt des hostilités en raison de l'opposition des Etats-Unis. Avant même la réunion d'urgence du Conseil de sécurité, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait demandé la fin immédiate de l'offensive terrestre israélienne. Ban Ki-moon avait fait part avant-hier au Premier ministre israélien, Ehud Olmert, dans une conversation téléphonique, de son extrême préoccupation et de sa déception après son déclenchement. En Asie, la Chine s'est dite «sérieusement préoccupée par l'escalade de la situation à Ghaza», appelant «fermement toutes les parties concernées à cesser immédiatement leurs activités militaires». Le Japon a estimé que l'offensive ne ferait qu'«aggraver» la situation. La Turquie a, pour sa part, condamné et jugé inacceptable le lancement de l'opération terrestre, tandis que le Pakistan et la Jordanie ont demandé sa fin immédiate.