Les premiers souscripteurs à la formule Agence nationale pour l'amélioration de développement de logement (AADL) maintiennent leur mouvement de protestation et organisent, aujourd'hui, un sit-in devant la direction de l'agence, à Saïd Hamdine à Alger. Le comité des contestataires a appelé, dans un communiqué de presse, tous les concernés à se mobiliser pour faire valoir leurs droits, et dénonce, par la même occasion, l'indifférence affichée par les autorités locales. «Depuis plus d'une décennie d'attente et de confiance au respect de la loi par l'AADL, et malgré les diverses promesses, aucune régularisation de notre situation n'est enregistrée», lit-on sur le document. Rejetant les prétextes évoqués par «l'établissement prestataire de service public» chargé par l'agence AADL de faire une enquête pour filtrer les personnes ayant déjà bénéficié d'un logement parmi les demandeurs, ils estiment que ces motifs sont insensés et visent à bloquer le processus de régulation de la situation. Et de s'interroger : «La finalité du dialogue enclenché par les premiers souscripteurs 2001, éligibles mais non honorés, n'avait-elle pas comme but d'atteindre cet objectif pour la réhabilitation du droit de cette catégorie de postulants qui continuent inlassablement de croire à un programme présidentiel, drainant tant d'espérances et d'espoirs ? Tout en remerciant «les dignes femmes et hommes, représentant la catégorie des premiers souscripteurs AADL 2001, qui se sont présentés et mobilisés, lundi 25 juin 2012, en guise d'énième protestation et malgré les conditions climatiques contraignantes, nous ne pouvons qu'adresser ce nouveau message à ceux qui hésitent encore à agir, en leur rappelant qu'en agissant ensemble on agit vraiment». Les signataires précisent que le mouvement de contestation est leur dernier recours afin de garantir leurs droits.