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La friperie se vend toujours et bien
Malgré son interdiction par la loi de finances 2012
Publié dans Le Temps d'Algérie le 01 - 08 - 2012

Après l'abrogation de l'article 27 de la loi de finances 2011 qui autorisait l'importation de la friperie, des commerçants pratiquent toujours ce commerce devenu illicite. Le but des pouvoirs publics en interdisant la friperie était de relancer l'industrie du textile locale et par là même la production nationale.
Certains économistes sont parfois dubitatifs quant aux motifs réels de cette interdiction. Pourquoi la friperie porterait-elle atteinte à la production nationale ? S'il y avait vraiment des investisseurs dans ce créneau qui s'attelaient à produire des vêtements de bonne qualité conformes aux normes internationales, la friperie disparaîtrait sans forcément introduire des lois. En effet, avec la commercialisation de produits locaux avec des styles design et de belles coupes, la compétitivité serait de mise et les Algériens ne se dirigeraient plus vers la friperie à la recherche de modèles de marque à des prix abordables.
De surcroît, si le gouvernement décidait également en plus de l'interdiction d'importation de chiffons usés et déjà portés d'imposer des contrôles sur les marchés algériens avec un barème des prix qui atteint parfois des sommets, les citoyens n'auraient pas forcément recours aux vêtements déjà portés. Au niveau de la rue Hassiba Benbouali à Alger, les magasins de friperie sont légion et n'ont pas fermé malgré la loi. Ces commerces proposent des produits au choix, allant du simple pantalon au manteau de luxe et aux chaussures de marque. Dans ces magasins, on trouve des Algériens de toutes catégories sociales, fait récent, car au début de la friperie, uniquement les petits budgets y avaient recours.
Quelle solution pour les amateurs de produits «vintage»
Certains optent pour cette solution pour vêtir leur famille quelquefois nombreuse. Ils attendent les nouveaux arrivages pour avoir le choix et font parfois de bonnes affaires. Dans certains cas, ils trouvent des articles de marque, jamais utilisés auparavant et qui ont été orientés vers le marché de gros en raison d'un défaut de fabrication.
Ainsi, au lieu de se payer une marque dans des magasins de luxe et au prix fort, ils optent pour le système D. D'autres, par contre, choisissent la friperie pour se démarquer dans leur tenue vestimentaire des autres car généralement, les boutiques de friperie proposent des modèles uniques et «vintage». Par ailleurs, l'autre aspect qui a valu l'interdiction de la friperie, c'est le côté hygiène qui laisserait à désirer.
Des allergies et urticaires peuvent être à l'origine du port de ces vêtements qui ont été portés auparavant et qui n'ont pas nécessairement fait l'objet de désinfection méticuleuse. Pour ce qui est des pantalons et des hauts, la gravité est moins importante étant donné que les consommateurs peuvent les laver une fois achetés et l'allergie peut être sans gravité.
Cependant, il existe des magasins de friperie où il est vendu de la lingerie et des dessous, ce qui est plus dangereux pour les acheteurs dont certains n'hésitent pas à acheter leurs petites tenues dans ce type de commerce. Dans cet ordre d'idées, il est à se poser des questions sur l'application de la loi qui interdit la vente de linge usagé et qui laisse faire ces commerçants.
Son application est toutefois sur deux poids, deux mesures. D'un côté, la suppression de l'importation de vêtements utilisés peut effectivement inciter les producteurs de textiles à réinvestir dans ce créneau. D'un autre côté, si la production algérienne tarde à voir le jour, comment feront les Algériens au faible pouvoir d'achat pour se vêtir correctement, notamment à l'approche de l'Aïd ?


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