Le premier secrétaire national du FFS, en l'occurrence M. Ali Laskri, n'a pas voulu réagir, dans son discours prononcé avant-hier à l'université d'été du parti, qui se déroule du 4 au 6 septembre, au niveau de la station balnéaire de Souk El Tenine, à la nomination de M. Abdelmalek Sellal au poste de Premier ministre en remplacement d'Ahmed Ouyahia. «Je n'ai aucun commentaire à faire sur la nomination de Abdelmalek Sellal», a indiqué à son auditoire composé de l'ensemble des députés et cadres du parti, ainsi que des étudiants militants du FFS, issus des quarante fédérations que compte le parti d'Aït Ahmed au niveau national. Contrairement aux autres formations politiques qui se sont exprimées aussitôt l'annonce de ce remaniement du gouvernement faite, la direction nationale du FFS a choisi le silence. M. Laskri a plutôt axé son intervention sur les prochaines élections locales, prévues au mois de novembre prochain, et auxquelles prendra part le FFS. D'ailleurs, plusieurs ateliers de formation ayant pour thème «Préparation et surveillance d'une élection», «Action et organisation politique» ou encore «Stratégie et discours électoral» ont été animés durant cette université d'été par des cadres du parti. Dans un autre registre, M. Laskri, qui a été sévèrement critiqué par des dissidents du parti, à l'instar de l'ex-secrétaire national, Karim Tabou, l'accusant d'agir en négation de la ligne politique du FFS s'inscrivant dans l'opposition, a vu dans cette université d'été «une occasion de se réconcilier». Dans le même sillage, l'orateur a indiqué que 2500 nouveaux adhérents viennent de rejoindre la formation politique chère à Aït Ahmed, au niveau de la wilaya de Béjaïa.