Le parti de la liberté et de la justice PLJ du nouveau ministre de la Communication Mohamed Saïd s'est dit satisfait de la nomination de M. Abdelmalek Sellal, un non partisan à la tête du gouvernement, avec lequel il se dit prêt à travailler, il mais regrettera dans la foulée le manque de représentativité de la femme en son sein. «Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) prend acte de la nomination du nouveau gouvernement et enregistre avec satisfaction la nomination à sa tête du Premier ministre Sellal, une personnalité sans appartenance aux partis politiques qui dominent le Parlement», écrit le PLJ dans un communiqué rendu public hier, sanctionnant une réunion extraordinaire de son bureau national présidé par l'actuel ministre de la Communication, allusion claire au FLN et au RND qui disposent de la majorité parlementaire. Pour le PLJ, «le pouvoir a, de cette façon, pris acte de l'importance des attentes de l'opinion publique qu'il a prises en considération pour corriger par là même les conséquences des dernières législatives qui allaient retarder la dynamique d'un changement pacifique», relève encore le communiqué du PLJ qui regrettera toutefois la quasi-absence de l'élément féminin (3 ministres femmes seulement) dans la composante du nouveau gouvernement. «Tout en regrettant le faible taux de représentation de la femme dans le nouveau gouvernement», le PLJ espère toutefois que ce dernier parvienne à réunir les conditions favorables «pour sortir l'Algérie de ce qu'elle souffre comme stagnation, mouvement de protestation, bureaucratie, corruption…» Pour les rédacteurs du communiqué, «l'approfondissement des réformes ne peut avoir de sens que si l'on réhabilite le travail politique basé sur le dialogue sans exclusive avec toutes les forces politiques du pays et les composantes de la société civile pour aboutir à une entente nationale qui consacrera les constantes de la nation et une meilleure vision d'avenir». Car pour les rédacteurs du document, l'Algérie «vit dans un climat politique régional instable et un environnement économique international en crise qui nécessite non seulement la mobilisation de toutes les énergies et les compétence mais aussi un travail continu pour renforcer l'unité nationale tout en évitant les mouvements qui caractérisent la région arabe et qu'il ne faut pas ignorer». Le bureau national du PLJ dit enfin suivre avec intérêt l'action de ce nouveau gouvernement notamment en ce qui concerne l'assainissement de la vie publique et la prise en charge des préoccupations des citoyens et se dit «prêt à l'aider dès qu'il ressent chez lui une réelle volonté de changement», car explique le parti, «il n y a pas de place pour les calculs politiciens lorsqu'il s'agit du destin de la nation».