Certains titres de la presse nationale rapportent que trois membres du conseil d'administration de la SSPA-MCA refusent de signer le protocole d'accord avec la Sonatrach sous prétexte qu'ils n'ont pas été invités à assister à la cérémonie de ladite signature. Cette histoire de Conseil d'administration de la SSPA-MCA commence à bien faire. Un conseil d'administration suppose que ses membres détiennent des actions qu'ils ont acquises après les avoir achetées avec leurs propres sous. Est-ce le cas au Mouloudia ? Certainement pas. Pour créer le capital de la SSPA, ceux qui, à l'époque, dirigeaient le club avaient puisé 1 million de dinars dans le compte en banque du club amateur et l'avaient mis dans le capital de la nouvelle équipe professionnelle. Comme il faut un minimum d'actionnaires, on s'est ensuite amusé à diviser ce million de dinars en dix parts égales, chacune d'elles étant mise au nom d'un des dirigeants du MCA. Voila comment ceux qui prétendent faire partie du Conseil d'administration de la SSPA ont acquis ce titre et se permettent aujourd'hui de traiter avec la Sonatrach. D'anciens membres de ce conseil d'administration, qui en sont des membres fondateurs, s'insurgent devant le scénario qui est en train de se dérouler devant une opinion publique médusée. Il faut cependant comprendre la démarche de Sonatrach. L'entreprise publique ne veut pas soulever de vagues. Elle cherche à prendre le MCA sans qu'il n'y ait de contestation de ceux qui seront sûrement appelés à quitter le navire et à s'en aller. Ceux qui veulent s'accrocher coûte que coute finiront, certainement, par comprendre que le moment est bien venu pour eux de se démettre. En tout cas avec la dernière déclaration du DJS d'Alger qui affirme que le président légal du CSA est Amar Brahmia, il faudrait que les choses se rétablissent et que force doit revenir à la règlementation. Si Sonatrach veut racheter la SSPA elle a obligation de négocier avec son propriétaire actuel, le CSA dirigé par Amar Brahmia.