Le président de l'Association des parents de détenus et de disparus sahraouis, Abdessalam Omar, a affirmé dimanche que le rejet par l'Assemblée générale de l'ONU de l'admission du Maroc au Conseil des droits de l'homme «est une condamnation directe» des violations graves des droits de l'homme commises par le Royaume du Maroc dans les régions occupées du Sahara occidental. Les «graves violations» des droits de l'homme perpétrées par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental, voire «à l'encontre de citoyens marocains» et dont la véracité a été confirmée par les comptes rendus des rapporteurs onusiens et du centre Robert Kennedy, étaient à l'origine du rejet de l'admission du Maroc au Conseil des droits de l'homme, a indiqué le responsable sahraoui cité par l'Agence de presse sahraouie (SPS). Les rapports ont révélé «tous les types de torture, d'enlèvement et de violations commis par le Maroc» contre les citoyens sahraouis, a-t-il ajouté. Le Conseil des droits de l'homme est une institution relevant de l'ONU chargée des droits de l'homme. Il compte 47 pays membres élus périodiquement tous les trois ans à la faveur d'un vote de l'Assemblée générale de l'ONU. Le représentant du Polisario en Russie évoque la réalité amère des Sahraouis Par ailleurs, le représentant du Front Polisario en Russie, Ali Salem Mohamed Fadel, a présenté récemment, lors d'une conférence scientifique internationale à Saint-Pétersbourg en Russie, un exposé sur «La réalité amère» imposée au peuple sahraoui depuis près de quatre décennies du fait du «mépris de l'occupation marocaine» à l'égard des résolutions internationales. Le représentant sahraoui a évoqué le mépris de l'occupation marocaine à l'égard des résolutions internationales pendant le cessez-le-feu et l'inertie des Nations unies dans l'application de ses résolutions sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance». Le diplomate sahraoui a affirmé à cette occasion l'engagement du Front Polisario et du gouvernement sahraoui vis-à-vis des accords signés avec «l'ennemi» et son respect (le Front Polisario) des résolutions onusiennes et du Conseil de sécurité ainsi que sa bonne foi de contribuer à la résolution des questions en suspens.