Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a gelé la grève nationale accompagnée d'un sit-in à laquelle il avait appelé pour demain et mardi, suite aux promesses du ministre du secteur, Abdellatif Baba Ahmed lors de la réunion de mardi dernier. Cette décision a été prise lors de la réunion, vendredi dernier, entre le secrétariat général du SNTE, les membres du conseil national et les représentants des coordinations, a indiqué dans un communiqué le secrétaire général du syndicat, Abdelkrim Boudjenah. Le vote a été en faveur de cette décision. «Cette décision se veut une ultime chance pour le ministre afin de mettre à exécution ses promesses», a souligné le syndicaliste. En cas de non prise en charge d'une manière sérieuse des questions en suspens, le SNTE se donnera le droit de reprendre son mouvement de protestation. En effet, le ministre s'est engagé lors de cette rencontre à répondre par un PV aux questions soulevées par son partenaire social. Un engagement qui doit être respecté afin qu'il soit à la hauteur des attentes et des aspirations de tous les personnels dont les doléances restent toujours en suspens. Ainsi la tutelle est appelée à répondre favorablement à ces doléances tout en œuvrant avec transparence dans le traitement des dossiers sensibles dans lesquels figurent les œuvres sociales, la retraite, le logement, la médecine du travail et les postes adaptés. Il était également question pour le SNTE d'écouter les rapports élaborés par les coordinateurs des wilayas. Sous forme de revendications, ces rapports portent sur l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs du secteur, le gel du statut particulier du personnel du secteur qu'ils qualifient de «discriminatoire». amendé en juin dernier, ce document avait été l'objet de critiques accompagnées par divers mouvements de protestation menés par plusieurs catégories de travailleurs dont les corps communs et les agents d'entretien qui s'estiment les plus lésés. Un traitement sérieux et responsable au profit de ces derniers s'avère urgent, selon le syndicat.