Pour une bonne relance de l'industrie nationale et les PME en Algérie, une convention a été signée hier par le ministre de l'Industrie et la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises, Cherif Rahmani, et le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki. Cette convention a pour objectif la modernisation des petites et moyennes entreprises dont le nombre a atteint plus de 660 000 mais aussi pour donner une relance à ce genre d'entreprises qui est un tissu important et dynamique de l'économie nationale. Cette collaboration entre les deux ministères vise à donner beaucoup de spécialisations aux centres de formation dont les diplômés rejoignent souvent les petites et les moyennes entreprises. A cette occasion, le ministre de la Formation professionnelle a indiqué que la spécialisation des centres de formation est un projet en voie de réalisation bien qu'il n'a pas encore atteint sa phase finale. Il a indiqué que la première étape est le lancement de 31 premiers établissements notamment à l'ouest du pays. Mohamed Mebarki a révélé que les établissements seront poursuivis et encadrés par les experts de l'entreprise Renault qui vient de s'installer en Algérie et d'autres experts internationaux précisant que cette étape rentre aussi dans le cadre de la formation des formateurs nationaux. La signature de ce projet cible la promotion de l'investissement industriel en Algérie qui a besoin d'une main d'œuvre plus professionnelle et moderne. Les axes qualifiés d'importants et centraux dans cette convention sont notamment l'enrichissement des listes des spécialités de la formation, la prise en charge des formations nécessaires au développement de entreprises industrielles, l'ouverture vers l'esprit entrepreneurial et d'autres articles liés à l'industrie et la formation professionnelle. Il est à signaler qu'un comité de suivi et d'évaluation composé des cadres des deux parties a été mis en place. Avant la fin de la rencontre, M. Mebarek, interrogé sur les centres qui ne répondent pas aux demandes des candidats, a affirmé que ces derniers peuvent s'inscrire dans d'autres centres qui disposent d'internat précisant que l'existence des centres est liée aux pôles d'activités que connaissent les régions du pays. Pour sa part, le ministre de d'Industrie et la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises a déclaré que les sessions de formation des cadres nationaux est assurée par des experts étrangers quand il s'agit d'un domaine partagé. Concernant le nombre des formateurs enregistrés selon les demandes des entreprises de différents domaines, Cherif Rahmani a déclaré qu'il est estimé à 19000. Au sujet du capital spécialisé pour les centres de formation, le ministre de l'Industrie a indiqué que les chiffres n'ont jamais été établis assurant que chaque centre aura le budget dont il a besoin.