Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a assuré, avant-hier, dans un communiqué, avoir pris en charge «toutes les demandes légitimes et fondées du corps des paramédicaux et ce, bien avant le déclenchement de la grève initiée par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP)». Il a précisé que «les revendications ont été prises en charge sur la base du processus de dialogue entamé avec les trois syndicats représentant le corps des paramédicaux dans le but d'améliorer la situation socioprofessionnelle de ce corps». «Cette prise en charge est intervenue en application des instructions du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari, dès son installation à la tête du secteur, et dans le cadre de la prise en charge globale des revendications et des droits des différents corps de la santé», ajoute le communiqué. Concernant la promotion des paramédicaux brevetés, «le projet d'arrêté interministériel a été finalisé et se trouve au niveau de la direction générale de la Fonction publique avant sa signature par l'ensemble des départements concernés», a-t-on précisé. S'agissant des postes supérieurs des paramédicaux prévus au titre du statut de 2011, il est notifié que «les différents textes d'application sont soit en instance de publication, soit en cours de signature par les différents départements concernés». Quant au volet indemnitaire qui concerne l'ensemble des corps du secteur de la santé, «le dossier est en cours de finalisation avec les services concernés du ministère des Finances et devrait aboutir rapidement». Le communiqué mentionne également «qu'en plus des textes déjà publiés ou en voie de l'être, tous les textes d'application en relation avec les statuts particuliers de tous les corps de la santé sont dans leur phase finale avant leur promulgation». A cet effet, la tutelle «réitère son attachement aux valeurs du dialogue responsable et invite toutes les parties à éviter toute forme de surenchère préjudiciable à la bonne prise en charge de la santé du citoyen», conclut la même source.