Deux membres du syndicat algérien des paramédicaux (SAP) ont exposé, jeudi au siège de l'EPH Bachir Mentouri d'El Milia, le projet final du statut de la corporation paramédicale, signé le 4 avril dernier entre le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et les représentants de ce syndicat. Pour les émissaires du SAP, ce statut, fruit d'un long combat et d'âpres négociations avec le ministère, est un acquis pour les paramédicaux. Ces derniers doivent, cependant, attendre sa signature par la direction générale de la fonction publique. En termes d'acquis, le SAP parle d'une prise en charge totale de ses revendications qui ont abouti au classement des paramédicaux à la catégorie 11 après avoir été injustement relégués à la 10. Les infirmiers principaux et les cadres paramédicaux seront classés, souligne-t-on, respectivement aux catégories 12 et 13. Même la dénomination des « infirmiers » est appelée à être changée dans les textes du nouveau statut, désormais ce seront des « paramédicaux » de santé publique. Les préoccupations des aide soignants, des infirmiers brevetés et des infirmiers diplômés d'Etat ont été prises en compte dans ce statut devant leur garantir des promotions durant leur carrière professionnelle. Le système LMD, l'une des principales revendications du syndicat, est un autre acquis consacré dans ce statut. Les représentants du SAP n'ont pas omis à la fin de leur exposé d'annoncer que l'université de Bejaïa aura l'insigne honneur de lancer, l'année prochaine, la formation de la première promotion de licenciés en sciences paramédicales.