Udne rencontre entre le ministère et le syndicat des fonctionnaires du secteur de la solidarité se tiendra mardi prochain, a indiqué hier le président de ce syndicat, Farid Bouguerra, lors d'un point de presse animé au siège du Syndicat national des personnels de l'administration publique (SNAPAP). Il est question de discuter de plusieurs points avant d'aboutir à des décisions «finales et décisives», a-t-il ajouté. L'intégration des contractuels, les mesures transitoires relatives au projet de statut particulier des personnels, le décret complémentaire relatif aux primes de soutien pédagogique et de documentation ainsi que l'allégement des volumes horaires seront à l'ordre du jour, a-t-il précisé. Le point le plus important de cette rencontre, et qui avait été l'objet de désaccord entre les deux parties, sera celui relatif à l'intégration d'environ 8000 vacataires. Rejetant la proposition de changer le mode de travail des contractuels en faisant passer leur temps de travail de 5 à 8 heures, le syndicat persiste à revendiquer leur titularisation. Pour déboucher sur une solution concertée et définitive, une commission mixte se penchera sur cette question, a indiqué le syndicaliste, tout en espérant la prise en considération des mécanismes d'intégration qu'il avait proposés auparavant à la tutelle. En revanche, les deux parties se sont entendues lors de la rencontre du 19 décembre dernier – ponctuée par la signature d'un procès-verbal – sur l'élaboration d'un décret complémentaire concernant la prime de soutien pédagogique estimée à 15%, soulignant dans ce sens qu'une prime de soutien pédagogique sera accordée aux personnels exerçant dans les établissements spécialisés, alors qu'une prime de soutien éducatif sera attribuée à ceux travaillant dans les centres du secteur. Pour le statut particulier, le ministère s'est engagé à prendre en charge le projet du statut-type élaboré par le syndicat, qui insiste sur la reclassification et les mesures transitoires. «On a exigé notamment la prise en charge des qualificatifs scientifiques dans le classement des corps», a dit le président du syndicat. Pour les corps communs, le syndicaliste a fait savoir que des postes budgétaires seront ouverts en leur faveur. Pour mettre un terme aux répressions que subissent certains délégués syndicaux, une instruction portant sur le respect de ces libertés a été adressée par le ministère aux directeurs des centres.