D'anciens contractuels de l'entreprise des hydrocarbures, Sonatrach, ont tenu hier un autre sit-in devant le siège du ministère de l'Energie et des Mines à Alger pour protester «contre les promesses non tenues par la tutelle». Face à cette situation sans suite favorable, et ne croyant plus aux «promesses», ces derniers, qui exigeant des décisions «concrètes», ont décidé de poursuivre leur action jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Licenciés depuis cinq mois, ils revendiquent leur réintégration dans leurs postes notamment d'agents de sécurité. Ces contractuels avaient déjà tenu dernièrement un sit-in à l'issue duquel ils ont été reçus par un représentant du ministère de l'Energie, mais sans résultats, selon des manifestants. «Nous avons été reçus par un représentant du ministère qui nous avait promis d'adresser une correspondance au PDG de Sonatrach lui demandant de nous réintégrer, mais rien n'a été fait jusqu'à aujourd'hui», nous a indiqué Mustapha Labaoui, représentant des protestataires. «Deux jours avant l'attaque terroriste de site gazier d'In Amenas, nous avions entamé une grève de la faim devant le siège de la tutelle. Les responsables du ministère sont venus vers nous et nous avaient proposé de suspendre notre grève contre des assurances de nous réintégrer dans les plus brefs délais», a-t-il précisé. Les contestataires ont été rassurés de faire partie des effectifs qui seront destinés au renforcement des sites gaziers la Sonatrach au sud du pays.