Le groupe Gaz de France (GDF) Suez aurait mis en vente les 12% qu'il détient dans le capital de Medgaz, le gazoduc qui relie directement Beni Saf à Almeria dont le projet mis en chantier en 2011 avait été réceptionné. Cette transaction boursière intervient quelques semaines seulement après la décision des deux autres partenaires, les entreprises espagnoles Iberdrola et Endesa, de vendre 20% et 12% des parts qu'elles détiennent, respectivement, dans ce consortium, que Sonatrach et l'autre entreprise espagnole Cepsa ont décidé d'acheter, dernièrement, pour un montant global de 233 millions d'euros. Selon des sources proches du dossier de GDF Suez, le gouvernement Rajoy inciterait Enagas, société chargée de la distribution du gaz sur le marché espagnol, d'entrer dans le capital de Medgaz. Le président d'Enagas, A. Llardén, s'en veut de ne pas avoir pris de court Sonatrach et Cepsa au moment où Endesa et Iberdrola négociaient la cession de leurs parts à l'entreprise gazière belge Fluxys qui allait devenir, avec 32%, le principal actionnaire de Medgaz. Finalement, cette transaction n'aura pas lieu grâce à la réaction opportune de Sonatrach et de Cepsa qui ont fait valoir leur droit de préférence acheteurs en tant qu'actionnaires dans Medgaz. Les sources proches du dossier GDF Suez ne disent pas si ces deux partenaires qui détiennent déjà 78% du capital du gazoduc sont intéressés ou non par l'achat des parts du groupe français. Sonatrach assure plus de 42% des besoins du marché gazier de l'Espagne où Enagas est le principal agent.