L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a organisé, hier, une conférence dans laquelle il est fait état des tenants et aboutissants concernant l'accès de l'Algérie à la zone arabe de libre-échange (ZALE). M. Boulenouar, chargé de communication de l'UGCAA, a d'emblée mis en exergue les avantages que notre pays peut en tirer. Selon ses dires, «le produit algérien a besoin de marché pour le vendre, et les pays arabes sont une chance pour nous commerçants et autres de saisir cette occasion». L'intervenant a ajouté qu'en «voyant les relations diplomatiques qui existent entre notre pays et l'ensemble des pays arabes, nous ne pouvons que tirer profit de cette zone». Sur un autre volet, M. Boulenouar a fait état des échanges commerciaux entre l'Algérie et ses partenaires, ce volume donne un chiffre qui avoisine «les 35 milliards de dollars en 2008 dont 2,7% avec les pays arabes». Commentant ce pourcentage, le président de l'Union estime que «c'est un chiffre minime par rapport aux bénéfices existant qu'on peut gagner». Le président de l'Union ne se limite pas aux pays arabes mais «il faut aussi se tourner vers les pays africains», dira-t-il. Pour M. Boulenouar, l'adhésion de l'Algérie à la zone arabe de libre-échange est «une opportunité pour un vrai marché d'exportation». Néanmoins, M. Boulenouar estime qu'«il faut mettre en place une commission mixte entre les Douanes algériennes et le ministère du Commerce pour le suivi du cheminement et la vérification de l'originalité des produits entrant en Algérie». Ainsi, pour «éviter toute forme de fraude», a conclu M. Boulenouar.