La présidente du Brésil Dilma Rousseff a déploré mardi la mort du président vénézuélien Hugo Chavez, évoquant "la perte irréparable d'un grand Sudaméricain" et "ami du Brésil". "Nous n'avons pas toujours été intégralement d'accord avec le président Chavez mais sa disparition représente une perte irréparable. Il était un ami du Brésil et du peuple brésilien", a déclaré Mme Rousseff lors d'une réunion publique. La présidente brésilienne a rendu hommage à un "grand leader engagé dans le développement de son pays et des pays du continent". La disparition du leader bolivarien, allié du régime communiste de Cuba, "va laisser un grand vide dans l'histoire et dans les luttes de l'Amérique latine", a encore déclaré la présidente brésilienne de gauche. Peu avant ces déclarations, la présidence brésilienne avait annoncé sur son compte twitter l'annulation d'un voyage de Mme Rousseff en Argentine, prévu jeudi, en raison de l'annonce du décès du président Chavez, qui a succombé à un cancer. L'ex-président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, issu du même Parti des travailleurs (PT, gauche) que Mme Rousseff, a exprimé sa "tristesse", saluant les luttes du président Chavez "pour un monde plus juste".